Les Héritièr·es de Nhy

Règles du Jeu

Il n’y a plus d’humains sur Terre. La pollution, les catastrophes climatiques, les guerres… les ont décimés depuis longtemps et leur race est désormais éteinte. La biosphère a subi une crise d’extinction majeure, et il ne reste plus que des formes de vies primitives… sauf : nous.

Nous sommes les Héritièr·es de Nhy. Nhy possédait la maîtrise parfaite de la génétique, et grâce à elle, iel a rejeté son humanité, nous a façonné·es, et nous a légué sa connaissance. Nous nous éveillons dans un monde vide, à peine vivant, et nous avons à cœur de le repeupler. Pas à la manière des humains, en nous reproduisant nous-mêmes et en tordant notre environnement à notre avantage, mais à la manière que nous a enseignée Nhy : en créant des formes de vie riches et des écosystèmes complexes, et en nous adaptant nous-mêmes à un monde en perpétuelle mutation. Pour cela, nous possédons la totalité des génomes de l’ancien monde (aka Wikipédia), la capacité sans limite de copier, modifier ou créer de toute pièce un génome entier, ainsi que les ressources nécessaires pour générer des individus fertiles et les lâcher dans la nature.

Chacun·e à son tour, nous allons modifier notre écosystème en y introduisant une nouvelle espèce (issue de l’ancien monde, modifiée, ou créée de toute pièce) et en décrivant son anatomie, son régime alimentaire, son cycle de vie, ses mœurs, et ses interactions avec les espèces déjà présentes, et ses influences sur elles. Certaines pourraient s’éteindre sous la pression des prédateurs ou la disparition de leur nourriture, à moins que nous les aidions à muter.

Je tiendrai une liste de toutes les espèces qui cohabitent dans notre biome ; vous êtes encouragé.es à noter les détails des espèces que vous créez pour que nous puissions nous y référer.

Commençons par des espèces simples, comme des plantes ou des insectes, pour assurer la production primaire, et créons petit à petit des espèces complexes qui se nourriront des précédentes.

Je vous propose de nous installer dans…

• … Les berges d’un large fleuve, où l’eau claire n’est habitée que par une algue primitive, et la terre meuble n’est couverte que par une herbe simple.
• … Un vaste delta, où le sol est riche d’alluvions, où les terres jouxtent les rivières, où l’eau douce côtoie l’eau salée.
• … Les contreforts vallonnés d’une haute montagne, où les nombreux ruisseaux creusent des reliefs complexes dans le calcaire.
• … Une chaîne de montagnes arides, où le piémont est couvert d’une herbe rase, où les versants rocheux n’hébergent qu’un lichen sec, et où les sommets sont couverts d’une glace éternelle.
• … Un archipel d’îlots d’origine volcanique, où les terres riches et morcelées jouxtent des eaux tièdes et peu profondes.
• … Un désert de sable brûlant et de mesas rocheuses, où la rosée s’évapore aux lueurs de l’aurore, et que même l’ancien monde trouvait stérile.
• … Une fosse océanique enténébrée, parsemée de cheminées hydrothermales, refuge de bactéries chimiotrophiques.